Dans le cadre d’une vaste étude de l'Institut Paul Scherrer (PSI), les chercheurs ont comparé l’impact écologique des différents types de véhicules individuels. En plus des émissions de polluants dégagées lors de l’utilisation de ces véhicules, celles générées lors de leur fabrication ont été prises en compte. Sur l’ensemble de la durée de vie d’une voiture, cela représente la moitié de l’impact total sur l’environnement.
L'infographie ci-dessus présente les résultats concernant la voiture électrique, qui occupe la 1ère place du classement. Le nuage le plus proche du véhicule symbolise les gaz d’échappement directs émis pendant le trajet ainsi que les rejets dus à la production du carburant utilisé (essence, diesel ou électricité). Le nuage découpé en camembert représente quant à lui la fabrication de la carrosserie, du système de propulsion et du réservoir (ou de la batterie) ainsi que la construction et l’entretien des routes.Toutes les valeurs sont données en grammes de CO2-équivalent par kilomètre parcouru.
Un résumé complet de l'étude est à lire en page 16 du Magazine de l'Institut Paul Scherrer, disponible sous la rubrique Téléchargements ci-contre.
Entretien
Le moteur électrique étant très simple et composé de peu d'éléments mobiles, son entretien s'en trouve réduit. La vidange de l'huile disparaît, puisque le moteur électrique n'exige pas de lubrification; le moteur demande moins d'entretien que le thermique, dans la mesure où il est nettement moins soumis aux variations de température; il n'y a pas de pot d'échappement non plus. De par ses caractéristiques physiques, le moteur électrique ne nécessite pas de boîte de vitesses comme dans le véhicule thermique et donc pas d’entretien à ce niveau.
Taxes
Les voitures électriques sont exemptées de l'impôt automobile (4% du prix du véhicule). Les voitures électriques renonçant aux carburants traditionnels, échappent aussi à l'impôt et à la surtaxe sur les huiles minérales. Certains cantons - comme les cantons de Berne et du Jura - accordent une réduction de 50% sur la taxe sur la circulation routière pour les voitures électriques.
Le prix d’achat plus élevé du véhicule électrique est compensé par leurs coûts opérationnels très faibles: rouler 100 km coûte environ 3 francs d’électricité contre 11 francs d’essence pour une voiture classique de taille comparable. De plus, les voitures électriques nécessitent comparativement peu d’entretien, permettant d’économiser quelque 35 % sur le coût des services. (source: Swiss Energyscope)